Seydou, un jeune apprenti chauffeur de 24 ans, ne pensait sûrement pas laisser une trace aussi évidente derrière lui. Accusé de vol avec effraction, il a été trahi par un détail inattendu : sa propre pièce d’identité.
Un cambriolage mal préparé
Les faits remontent à janvier 2025, aux environs de 21 heures. Ce soir-là, M. KS rentre chez lui et découvre une scène inquiétante : sa porte est entrouverte, ses affaires sont en désordre, certaines éparpillées au sol. Immédiatement, il comprend qu’il a été victime d’un cambriolage.
Il fait appel à la police, qui vient constater les dégâts. Mais au milieu du désordre, un élément inattendu va tout changer : une photocopie de la Carte nationale d’identité de Seydou est retrouvée sur place.
Une preuve irréfutable
M. KS, sous le choc, reconnaît immédiatement l’identité du propriétaire du document. “Je connais bien Seydou, c’est mon voisin. Mais je ne l’ai jamais invité chez moi. Alors voir sa pièce d’identité ici, le jour même du vol… Il n’y a aucun doute, c’est lui qui a brisé ma porte et volé ma télévision, mon lecteur DVD et 6 000 FCFA.”
Face à cette preuve accablante, Seydou ne peut échapper à la justice. Jugé pour vol avec effraction, il écope de :
? 3 mois de prison ferme
? 300 000 FCFA d’amende
? 3 ans d’interdiction de paraître dans sa commune, Abobo
Malgré tout, la victime, M. KS, a choisi de ne pas se constituer partie civile et ne réclame aucun dédommagement. Une affaire qui rappelle qu’un simple oubli peut coûter très cher…
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